« Je vole vers la « maison ». Mais je l’ai fait tout autant au cours des cinquante vols précédents. Ma maison est partout. Partout où je suis. Où je vis. En liberté et sans liberté. (…) Il y a encore beaucoup de travail dans et pour ce monde. Mais il est magnifique. Je voudrais revenir encore une fois sur terre dans quelques générations. Quand nous aurons tous une carte d’identité en poche parce que nous serons citoyens du monde. Plus de frontières ni de drapeaux. Le mélange des races doit produire des êtres humains superbes. Ne pensez-vous pas? Un type caucasien aux yeux bridés. Un Noir avec un nez arabe. Des Chinois avec des cheveux crépus. La saison n’a pas d’importance. Le lieu non plus. Pourvu qu’il y ait des gens. »
Des prisons comme hôtels. A la rencontre des prisonniers du monde, Jan De Cock, ed. Racine 2008, 400pp, 24, 95 €.
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