» C’était mon père, acteur principal de sa comédie humaine. Il en écrivait les dialogues au jour le jour, ne pouvant faire machine arrière. Il fallait aller au bout coûte que coûte, sauver la face vis-à-vis de nous qui regardions le film. Une voix off me chuchotait « Ca va mal finir », alors je m’évadais dans les ruelles de mon village de banlieue, à la recherche du silence, inventant des poésies bancales que je n’envoyais à personne. »
L’homme qui ment ou le roman d’un enjoliveur, Marc Lavoine, récit, Ed. Fayard, février 2015, 190 pp
Commentaires récents