Cité par Christine Clerc, son Victor amoureux, Ed Rabelais, 2016, voici un extrait des voeux reconnaissants que Victor Hugo adresse à sa fidèle maîtresse, Juliette Drouet, le 31 décembre 1851. Nous sommes aux premiers jours de son exil bruxellois :
« Je suis proscrit, banni, exilé, séparé des miens, pauvre, errant frappé dans ma vie matérielle et publique, frappé dans ma famille, frappé au cœur, et pourtant quand je me tourne vers toi, il me semble que je vois le bon Dieu qui sourit.
Tu as été admirable, ma Juliette, dans ces sombres et rudes journées. Si j’avais eu besoin de courage, tu m’en aurais donné. Mais j’avais besoin d’amour et sois bénie, tu m’en apportais!»
Voilà qui nous paraît juste reconnaissance de dette, du dévouement sans faille de sa précieuse maîtresse
Je vous souhaite, chers visiteurs, un merveilleux passage à l’an neuf
Apolline Elter
En effet, ce sont des mots qui ont dû lui mettre du baume au cœur…
Bonne soirée à vous aussi et bel an neuf!
Grand merci, chère Adrienne et, à vous, aux vôtres, un passage à un merveilleux an nouveau
Je vous embrasse,
Apolline