» Tout à coup, la pluie cessa. Cette fois, il ne s’agissait pas d’une trêve, semblable à celles qu’elle avait consenties pendant les dernières semaines. C’était une reddition. Les maigres nuages qui avaient largué leur contenu sur la ville se débandèrent parmi les morceaux d’azur, où soudain, victorieux, le soleil parut. L’odeur sirupeuse des parcs mêlée aux miasmes des déchets flottant sur les bassins du port fluvial s’arracha au sol. Le teinture d’humidité partout répandue se craquela, se souleva par pellicules toujours plus larges, se refugia sur les arêtes, dans les soubassements, à l’ombre, avant de rendre les choses à la laideur naïve de leurs formes décapées. »
Les Lunettes de John Lennon, Armel Job, roman, éd. Mijade, oct.2010, 286 pp, 9 € (p 219)
Présenté comme un livre humoristique, ce roman ne m’a pas fait rire du tout. L’histoire part dans tous les sens, les personnages censés faire rire font pitié et les thèmes sont encore ceux qu’Armel Job nous a maintes fois présentés : collège et internat de Jésuites, famille, milieu modeste.
Edité dans une collection jeunesse, je ne vois pas en quoi ce roman plairait aux adolescents.
Je regrette que ce délicieux ouvrage ne vous ait pas plu. Rassurez-vous, c’est votre choix!
Ap.