« Un Africain à Cuba à la recherche de ses racines! C’était bien la première fois que j’entendais ça. En temps normal, c’était l’inverse qui se produisait. Mais avec toi, ça ne pouvait exister un temps normal! Dans les années 60, après vos désastreuses indépendances, des milliers de Nègres de Harlem, de Louisiane et d’ailleurs déferlèrent dans les ports de Guinée et du Ghana, larmes aux yeux et caméras en bandoulières dans une quête éperdue de leurs aïeux. Ils se rendirent vite compte de leur méprise. »
Les coqs cubains chantent à minuit, Tierno Monénembo, roman, Ed. Seuil, janvier 2015, 190 pp
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