En ce jour placé sous le signe du rouge baiser, celui de l’amour, infusons un extrait – éloquent – du Théorème d’Adam et Eve, un texte et un roman virevoltants, signés Virginie Berling.
La liberté libérant les hormones, le jeune Dimitri Dimitrievitch Krotov, prince à une initiale, ajouta à sa première passion pour les sciences mathématiques une deuxième addiction: celle de la quête de LA femme. II ne cessait de rechercher le fondement des choses, depuis les secrets d’élaboration des équations de la nature, écrite selon lui en langage mathématique, jusqu’à l’origine qui se logeait entre les cuisses d’une femme, d’où il était issu et où il espérait presque finir ses jours. Dans son esprit, les deux domaines étaient liés (il aurait dit: ontologiquement et téléoloqiquement liés).
Il trouverait une nouvelle explication féconde en mathématique, un théorème qui se démultiplierait dans sa descendance, seule fécondité qui lui était destinée. II extrairait de son cerveau ce germe qu’il offrirait au monde. Et il conclurait avec LA femme une union originelle, de manière à retrouver l’être qui le rendrait complet, comme avant sa naissance, lorsqu’il n’était qu’une idée d’être humain dans le cœur de … qui?
Le théorème d’Adam et Eve, Virginie Berling, Ed. Amazon, déc. 2017, 232 pp
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