» Ô Missy, les cerises à Marseille en ce moment! Je n’en ai mangé des pareilles que chez moi, autrefois. Elles sont énormes, tendres, gonflées, on les cueille sans soin avec les branches, de sorte que j’ai presque le plaisir de les cueillir, et elles ne font qu’un saut de l’arbre à la table, sûrement, leurs queues sont fraîches et vertes, et elles sont sucrées.«
Lettre de Colette à la Duchesse de Morny, citée par Remi Duchêne, L’embarcadère des lettres, essai, JC Lattès, mars 2013, 512 pp
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