« Gants de coton aux mains, une paire de lunettes-loupes posée sur le nez, une pince à la main, un drap tendu sur son bureau, l’empereur avait installé ses outils et ses gestes autour de la nouvelle horloge comme un médecin qui s »apprête à dépecer un corps. Ne pas risquer de laisser échapper le plus faible battement, le moindre souffle de vie, rester concentré, dans ce moment si particulier, cet instant suspendu où il s’apprêtait à voir s’écouler le temps »
Le secret de l’empereur, Amélie de Bourbon Parme, roman, Ed. Gallimard, août 2015, 320 pp
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