« Il faut laisser à Fitzgerald, passé d’une vision dionysiaque de la fête perpétuelle à une expérience douloureuse de la vie, le dernier mot sur ses contemporains. Il les aime tant, ces hommes qui ont éprouvé leurs premiers printemps , en même temps que lui, les volontaires à la guerre, ceux qui sont morts déjà, ceux qui marchent dans les tempêtes de l’été de leur vie, « une génération ardente par l’héritage, sophistiquée de fait – et assez profondément sage[1].
[1] Un livre à soi – Francis Scott Fitzgerald, cité par Lilian Kerjan
Fitzgerald. Le désenchanté, Lilian Kerjan, biographie, Ed. Albin Michel, mai 2013, 320 pp, 20,9 €
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