« C’est alors que la boîte s’agita.
La boîte s’agita davantage. On vit qu’elle était ajourée. la boîte gémit, dès lors on pensa à un être vivant. Michel souleva l’opercule en carton.
– Un chien! se récria-t-il.
Et, lâchant le couvercle, il détala.
Il s’agissait, en effet, d’un chiot sous sédatif. On le sut très vite lorsque Aldo, l’ayant pris dans ses mains, voulut le déposer à terre et qu’il s’écroula. C’était un animal fort étrange qui évoquait davantage une expérience clinique inaboutie qu’une bonne idée de la nature. Une grosse tête attachée à une succession de plis. Quelqu’un suggéra que ce devait être très cher. »
Rome en un jour, Maria Pourchet, roman, Gallimard, août 2013, 180 pp, 16.9 €
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