L’Amant

L'Amant » Mes frères ne lui adresseront jamais la parole. C’est comme s’il n’était pas assez visible pour eux, comme s’il n’était pas assez dense pour être perçu, vu, entendu par eux. […] La façon qu’a ce frère aîné de se taire et d’ignorer l’existence de mon amant procède d’une telle conviction qu’elle en est exemplaire. Nous prenons tous modèle sur le frère aîné face à cet amant. »

 

 

L’Amant, Marguerite Duras, roman, Ed. de Minuit, 1984 (rééditions) , 244 pp, 10 €