«
» Je découvre aujourd’hui que ce que je prenais à l’époque pour un carcan moral pesant sur cette famille était, en réalité, le véritable secret de sa réussite. L’art de prévoir le pire, tel était le savoir-faire à transmettre pour fabriquer ces princes de la finance, et que le règne se perpétue de pères en fils. (…) Le pire, pour cette dynastie, n’avait rien d’un mirage ou d’une sentence du destin. C’était au contraire, sa ressource: la matière première à partir de laquelle se bâtissait sa fortune. Le pire, il fallait l’envisager en permanence et ne jamais le perdre de vue. Trouver des moyens pour le voir venir avant les autres. »
Laisser les cendres s’envoler, Nathalie Rheims, roman, Ed. Léo Scheer, août 2012, 256 pp, 19 €
Avec le piratage de ma boîte mail, je ne sais plus si j’ai eu l’occasion de vous dire que j’avais parlé de Patrick Roegiers et Colette Nys-Mazure sur http://ecrivainsbelges.blogspot.com
Vous avez rédigé un magnifique (et fourni!) portrait de Colette Nys-Mazure; j’engage nos visiteurs à le découvrir. Parc contre, je n’ai pas trouvé de trace de Patrick Roegiers. Ai-je ma regardé?
J’espère que vos soucis de piratage sont résolus
Belle fin de week-end
Apolline E.
Si, si, j’ai mis mercredi un article sur Patrick Roegiers. Ce n’est pas un compte-rendu de son nouveau livre (que je n’ai pas lu) mais un résumé de ce qu’il a déclaré à la presse lors de la promotion.
Bonne semaine Apolline.