» Si la table reste un des plaisirs d’André, (…) Clara, indifférente au désordre et à la poussière mais aussi au contenu de son assiette, est encore moins bonne cuisinière que ménagère. Ses endives bouillies, ses poulets mal cuits et ses bananes au four laissent à ses invités l’impression qu’elle a confondu le sel, le sucre et la poudre à lessive. Elle ne boit pas de vin, n’est pas du tout gourmande et ne sait pas imaginer la saveur d’un plat. Ses amis le lui pardonnent volontiers, à cause de sa gentillesse, de son humour, et, malgré l’épreuve de la nourriture, ils ne manquent aucune de ses invitations. »
Clara Malraux, Dominique Bona, biographie, Ed. Grasset, janvier 2010, pp 401-402.
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