» Ma mère a besoin de gaieté. De légèreté. Elle a besoin de boire du champagne en fermant les yeux. Mettre une jolie robe même si elle est simple et pas cher, se sentir jolie et rire. Elle n’a toujours pas trouvé l’endroit où elle pourrait faire cela sans se sentir frivole et mauvaise mère, alors elle fait des repérages hors de la maison. Et puis elle revient, comme si elle était sortie faire une course ou secouer les draps, elle reprend la vie là où elle l’avait laissée. »
La promenade des Russes, Véronique Olmi, roman, Grasset, août 2008, 148 pp, 16,9 €
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