Nous évoquions, il y a peu, les écrits et emportements de l’artiste ostendais, James Ensor (1860-1949) subtilement mis en perspective par Agnès Akérib
Lecture de sa correspondance à Emma Lambotte a été donnée, le vendredi 6 juillet, lors de la 23e édition du Festival de la correspondance de Grignan.
Il fut des plus intéressant de constater qu’à l’époque déjà, l’artiste fustigeait les dégradations apportées au paysage de sa chère station balnéaire, se présentait en pourfendeur de sa protection.
En témoigne cet extrait de ses Ecrits:
Pauvre Ostende, exposée aux pires déprédations ! La Belgique étalera bientôt une large monotonie horizonnées de platitudes. Il faut défendre sans retard les dernières et suprêmes beautés du paysage belge. Protestons !
James Ensor, Masques et Mascarades, Agnès Akérib, adaptation libre de sa correspondance à Emma Lambotte, Ed. Triartis, Scènes intempestives à Grignan, juillet 2018, 62 pp