« Je ne vis pas avec un homme, je vis avec mon téléphone. Toute ma vie tourne autour de ce petit bout de plastique. Une espèce de lampe d’Aladin capricieuse et sadique qui régit tes humeurs selon que tu la frottes et qu’elle t’exauce ou que tu la respectes et qu’elle t’abandonne. Une lampe d’Aladin fabriquée en Chine avec un bon génie, non, un mauvais, un bon à rien de génie, un genre de fonctionnaire qui n’est là qu’aux heures ouvrables et pour lequel tu n’existes même pas sous ta véritable identité. »
Fendre l’armure, Anna Gavalda, nouvelles, Ed le dilettante, mai 2017, 284 pp
Commentaires récents