L’écrivain, critique littéraire, Claire Gallois, fête, ce jour, ses quatre-vingts printemps.
L’occasion pour nous de revenir sur le poignant récit de sa relation à sa mère, et à sa nourrice (voir chronique sur ce blog). Une lecture recommandée.
Seule la curiosité, ou la nostalgie d’avoir été tant aimée par Yaya, aurait pu me rapprocher d’elle. Pour esquisser une ébauche de sentiment. Elle jouait la fausse confidence. Elle me sortait les trésors cachés de sa table à ouvrage. Une collection de tubes d’homéopathie dont elle faisait un usage compulsif, et qu’elle m’invitait à aligner, comme mon frère les petits soldats de plomb. En fait, le mutisme s’installait facilement entre ma mère et moi.
Et si tu n’existais pas, Claire Gallois, récit, Ed. Stock, janvier 2017, 144 pp
Commentaires récents