« Quand Paloma lui a dit, « Je reprends le bus », Vida a acquiescé, elle ne s’est pas précipitée derière sa fille pour l’accompagner, lui proposer quelque chose qui ne lui conviendrait pas, et au moment où Paloma est sortie de la maison elle s’est rendu compte qu’elle savait maintenant des choses insoupçonnables, elle était comme un grand oeil attentif et ultrasensible, elle a pensé à son père, à Adolfo et à Chili, elle a pensé à chacun d’entre eux et elle s’est sentie voyante et d’une inconsolable gaieté. »
Des vies d’oiseaux, Véronique Ovaldé, roman, Ed. de l’Olivier, août 2011, 238 pp, 19 €
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