Je vous ai mainte fois entretenus d’ Alexandra David-Néel , la célèbre aventurière. Cette dernière n’était pas précisément faite pour la vie conjugale. Voici une (sorte de) déclaration d’amour qu’elle adresse à son mari, Philippe Néel, tandis que dans l’eau s’infiltre dans le gaz conjugal:
Je sais ce que tu vaux, va, mon Ami. Ce que tu vaux physiquement et mentalement. Je n’ai jamais rencontré parmi mes nombreuses connaissances un mari aussi « satisfaisant» que toi. Une femme ne peut guère souhaiter mieux, la perfection n’étant pas de ce monde. Je n’ai jamais, une seule minute, regretté de t’avoir épousé. Tu le sais bien. Je t’aime très sincèrement, je crois que tu es la seule personne au monde pour laquelle pour laquelle j’ai vraiment de l’’attachement, mais je ne suis pas faite pour la vie conjugale.
L’extrait de lettre est daté du 11 août 1914, glissé dans une lettre de la veille.
Alexandra David-Néel. Correspondance avec son mari – Edition intégrale 1904-1941, Ed. Plon sept. 2000, 946 pp
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