« Un soir, tu découvres une voix qui ne t’appartient pas. Cette voix n’est pas la tienne et pourtant elle sort de ton corps. En avoir conscience ne change rien à l’affaire. La voix reste la même. C’est un timbre un peu plus aigu et un peu plus rapide qu’à l’ordinaire. Une voix de mitraillette sur un champ de bataille, une prosodie inédite, un peu frivole, qui trouve son impulsion à la lisière de ta gorge. Haut : bien trop haut ; presque dans ton palais. »
Le nom secret des choses, Blandine Rinkel, roman, Ed. Fayard, août 209, 304 pp