« Ce siècle avait deux ans ! Rome remplaçait Sparte,
Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte,
Et du premier consul, déjà, par maint endroit,
Le front de l’empereur brisait le masque étroit.
Alors dans Besançon, vieille ville espagnole,
Jeté comme la graine au gré de l’air qui vole,
Naquit d’un sang breton et lorrain à la fois
Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix ;
Si débile qu’il fut, ainsi qu’une chimère,
Abandonné de tous, excepté de sa mère,
Et que son cou ployé comme un frêle roseau
Fit faire en même temps sa bière et son berceau.
Cet enfant que la vie effaçait de son livre,
Et qui n’avait pas même un lendemain à vivre,
C’est moi. -«
C’est en effet le 26 février 1802 que naquit l’écrivain – poète – journaliste (engagé) – dramaturge – mari – amant – père – grand-père – …grand homme tout simplement, j’ai nommé VICTOR HUGO. Les événements festifs se multiplient en 2012 qui célèbre à la fois les 210 ans de sa naissance et les 150 ans de publication des Misérables.
A suivre
AE
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