« Catlin n’avait pas de puissants préjugés mais il nourrissait un arrière fond de petites préventions diverses. Et il ne peut s’empêcher de trouver qu’Oiseau malgré sa beauté souple avait un air assez burlesque dans la robe de fée. Les manches n’arrivaient pas jusqu’aux poignets, les épaules tiraient sur le tissu et les jambes étaient découvertes trop haut. Le modèle n’en plastronnait pas moins sûr de son fait et de ses évolutions magistrales de long en large. »
Bison, Patrick Grainville, roman, Ed. du Seuil, janvier 2014, 318 pp
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