Le voici sous vos yeux, chers visiteurs, fidèles et nouveaux – bientôt fidèles – de nos chroniques, infusions et coups de coeur littéraires, … le millième billet, signé Apolline Elter.
Il traitera, je vous le donne en mille…de La Bruyère et de ses Caractères…
Et des cuisines.. ce qui nous permettra d’allier, en une seule infusion, notre double attrait pour le XVIIe siècle et une approche gourmande de la littérature.
» Si vous entrez dans les cuisines, où l’on voit réduit en art et en méthode le secret de flatter votre goût et de vous faire manger au-delà du nécessaire; si vous examinez en détail tous les apprêts des viandes qui doivent composer le festin que l’on vous prépare; si vous regardez par quelles mains elles passent, et toutes les formes différentes qu’elles prennent avant de devenir un mets exquis, et d’arriver à cette propreté et à cette élégance qui charment vos yeux, vous font hésiter sur le choix, et prendre le parti d’essayer tout; si vous voyez le repas ailleurs que sur une table bien servie, quelles saleté!, quel dégoût! (…) Vous vous récrierez: « Quels efforts! quelle violence! » De même n’approfondissez pas la fortune des partisans »
Les Caractères, » Des biens de fortune », La Bruyère, passage extrait de La gourmandise . Les chefs d’oeuvre de la littérature gastronomique de l’Antiquité à nos jours, Philippe Jost, Le Pré aux Clercs, 1999, 948 pp
Un billet qui, s’il ne mérite un fromage, suscitera peut-être quelque – avenant- commentaire.
Apolline Elter
sincères félicitations et bravo pour ce blog et ses mille billets doux!
Quel plaisir vous me faites, Adrienne! Je vous dis: Mille fois … »Merci »!
Apolline
Il faut de la persévérance pour écrire quasi au quotidien sur un blog
Mille billets… c’est un beau score… félicitations!
Un grand merci, Coumarine, pour ce commentaire qui me ravit. A mon tout de vous féliciter pour votre blog avenant. J’ai vu que vous veniez de publier un ouvrage sur la table.. A suivre!!
Bien cordialement,
Apolline