« Les liseurs de mon film se doutent -ils que, quand ils sont filmés, ils sont en train de passer une radiographie?
S’imaginent-ils qu’ils ressortiront indemnes de cette simple lecture filmée? Ils ignorent qu’il n’en est aucun qui échappe aux implacables rayons conjoints de la Recherche et de Mon film. Que non seulement la Recherche est un verre grossissant qui permet au liseur de lire en lui-même mais aussi que Mon film est un verre grossissant qui va permettre au monde entier de lire en lui. »
On ne peut mieux résumer l’argument de cet essai, écrit à deux plumes, plans de lectures de la célèbrissime Recherche proustienne.
A la lecture, Véronique Aubouy et Mathieu Riboulet, essai, Ed. Grasset, mai 2014, 236 pp
Commentaires récents