C’était un 8 juillet
1950, il est vrai
En tout début de journée
Maria Casarès écrivait à Albert Camus
« Je viens de me réveiller -si l’on peut dire! pour éprouver une étrange sensation. Paris a emprunté ce matin un peu de paix à la campagne. On entend de loin en loin le bruit d’une voiture qui passe. Il fait chaud. Le soleil est partout et les branches de rosiers tremblent légèrement. Tout est calme »
C’est aujourd’hui 8 juillet, Grignan a emprunté un peu de la fougue de Paris et de la Belgique réunis.
Tout est calme à présent: le Festival a conclu une 23e édition unique dans ses annales
Je vous promets d’y revenir
De vous revenir
Votre Apolline, correspondante à Grignan
Albert Camus et Maria Casarès, Correspondance (1944-1959), Texte établi par Béatrice Vaillant , Avant-propos de Catherine Camus , Ed Gallimard, nov. 2017, 1304 pp