« Rien, pas l’once d’une plainte, pas l’ombre d’un regret, pas trace d’une quelconque amertume, pas la moindre colère, pas non plus de protestation et jamais de jalousie. Aucun sentiment bas, nulle révolte vaine. Au contraire, une paix avec soi-même, une harmonie avec le monde, une équanimité souveraine, un optimisme ravageur, une vaillance hors norme, une foi d’airain, et même une manière de gratitude pour le destin qui, en le privant des ses yeux, en lui ayant refusé le spectacle de la beauté à l’âge des premiers émerveillements, développa chez lui ce qu’il nommait le regard intérieur. »
Le voyant, Jérôme Garcin, Ed. Gallimard, janvier 2015, 192 pp
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