Le dimanche des mères

dimanche des mères.jpg« Autrefois, avant que les garçons ne passent de vie à trépas, à l’époque où il y avait plus de chevaux que
d’automobiles, avant que les domestiques de sexe masculin n’aient disparu et que, à Upleigh et Beechwood, ils n’aient été contraints de se débrouiller avec juste une cuisinière et une bonne, les Sheringham possédaient non seulement quatre chevaux dans leur écurie, mais aussi ce que l’on aurait pu appeler un «vrai cheval », un cheval de course, un pur-sang. Il s’appelait Fandango. On l’avait mis en pension près de Newbury. Il n’avait jamais gagné une fichue course, mais c’était le luxe de la famille, leur espoir de célébrité et de gloire sur les hippodromes du sud de l’Angleterre. »

Ains’Incipit un beau roman de la rentrée de janvier, basé sur les amours ancillaires de Jane et de Paul en l’Angleterre de 1924.  Je vous en livre chronique demain.

Le dimanche des mères, Graham Swift, roman traduit de l’anglais par Marie-Odile Fortier-Masek, Ed Gallimard, janvier 2017, 144 pp