« J’ai perdu la vue à Jérusalem. Ça n’a rien à voir avec Dieu, je n’y crois pas. Mais ça n’est pas arrivé n’importe où, pas dans n’importe quel décor, c’est arrivé là-bas, comme ça, d’un coup. Et je n’ai pu m’empêcher d’y chercher un sens, un signe. Je cherche encore »
Ains’iNCIPIT un des récits les plus forts qu’il m’ait été donné de lire. Le témoignage est celui de Marceline Loridan-Ivens, née Rozenberg, le 19 mars 1928, rescapée des camps de la mort , le 10 mai 1945. Il sera à l’honneur de notre blog, tout le week-end du 17 mars prochain.
L’amour après, Marceline Loridan-Ivens, témoignage recueilli par Judith Perrignon, Ed. Grasset, janvier 2018, 160 pp
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