Sans doute n’aimons-nous jamais que les énigmes ; Jeanine en devint une pour moi au sortir de l’enfance quand elle cessa, à l’image du jouet et de l’oreiller, d’appartenir à ce réseau d’évidences amniotiques qu’est la famille jusqu’à nos dix ou douze ans pour devenir –cela prit plusieurs années –un corps distinguable et opposable au mien : non plus l’intime et l’ineffable « maman », mais bien la dicible « ma mère », personnage que je pouvais observer depuis une place de spectatrice détachée (…)
Ains’Incipit cette merveille de premier roman, digne attributaire, ce 5 octobre dernier, de la Bourse de la découverte de la Fondation Prince Pierre de Monaco
Il sera à l’honneur de notre blog, tout le week-end durant
L’abandon des prétentions, Blandine Rinkel, roman, Ed. Fayard, janvier 2017, 248 pp
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