« Bien des drames pourraient s’expliquer par un simple changement de saison. Quelque chose se déclenche dans le ciel, et c’est comme si certains êtres n’attendaient que ce signal pour franchir le pas qui les sépare de leur destin. La nature, le plus souvent, semble immobile. Mais dès qu’elle s’ébroue, de la voûte céleste jusqu’au plus frêle brin d’herbe, tout est pris dans la même effervescence. Et, si ce jour-là, par mégarde, une pauvre créature sort des retranchements où les hommes prétendent ignorer les éléments, grand est le péril qu’elle ne se trouve, elle aussi, emportée dans le basculement du
monde, dont elle n’est, après tout, qu’un élément. »
Ains’Incipit – fabuleusement – le nouvel Armel Job, roman qui voit surgir le spectre indélébile de l’affaire Dutroux dans la mémoire collective.
Rendez-vous, ce samedi, pour la chronique de lecture
En son absence, Armel Job, roman, Ed. Robert Laffont, mars 2017, 312 pp
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