« En ce singulier matin d’avril de 1931, l’air était déjà magnifique; pluvieux, mais bientôt inondé de soleil à nouveau. Il avait un goût de berlingot, frais, sucré, humide et luisant, printemps filtré, ozone pure et, au milieu du boulevard de Strasbourg, on était surpris de sentir un parfum de prairies en fleur et de mer. Ce miracle délicieux était l’oeuvre d’une giboulée, une de ces averses capricieuses par lesquelles le printemps a coutume de s’annoncer avec la plus grande effronterie. »
Incipit d’une nouvellede Stéfan Zweig dont je vous livre chronique cette semaine..
Dans tous les cas, une façon optimiste d’aborder les giboulées du printemps…
Découverte inopinée d’un vrai métier, suivi de La vieille dette, nouvelles de Stefan Zweig traduites de l’allemand (Autriche) par Isabelle Kalinowski et Nicole Taubes, Folio 2 €, décembre 2014, 116 pp. Edition établie sous la direction de Jean-Pierre Lefebvre
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