Peut-être est-il entièrement seul pour l’éternité.
À moins qu’il ne soit mort lui aussi – un mort incompté vaut bien un rescapé – et qu’il tourne indéfiniment dans une zone tierce.
Ou peut-être que personne n’est mort, et que des Juges l’ont envoyé ici pour une expérience que des grands dieux muets à grandes cornes
regardent depuis les étoiles en mâchant divinement une longue herbe magique.
Rien ne peut l’assurer du contraire.
Trois fois la fin du monde, Sophie Divry, roman, Ed. Notabilia, août 2018, 240 pp