La période estivale offre la possibilité de revenir sur des lectures marquantes de l’année
Tel le Majda en août, deuxième roman de Samira Sedira ( La Brune au Rouergue, mars 2016) présenté à la sélection du Prix Horizon 2018
Je vous invite à en retrouver la chronique via le lien : https://www.lepavillondelalitterature.com/les-chroniques-dapolline-elter/majda-en-aout/
Et à infuser ce court et poignant extrait: :
Majda savait dissimuler comme personne. Le masque de neutralité minérale qu’elle affichait ne laissait jamais rien paraître du bouillonnement rageur qui parfois pouvait la tenir éveillée plusieurs nuits d’affilée. Nul ne pouvait se douter qu’une moitié d’elle se serait damnée pour obtenir une caresse, une misère, quand l’autre moitié aurait tué de sang- froid, celle qui invariablement la lui refusait.