» En commençant cette marche, je n’imaginais pas quel profit physique et moral j’allais en retirer. Après deux semaines, je me sentais en pleine forme: après quatre, j’étais un surhomme qui arpentait la campagne à grandes foulées, dans un état d’exaltation difficile à rendre, chantant à tue-tête, possédé d’un amour inouï pour la nature, pour le vivant, dont m’entouraient des manifestations si généreuses.«
L’art de la marche, Olivier Bleys, essai, Ed. Albin Michel, mai 2016, 234 pp
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