Comme rêvent de mourir tous les hommes

« Il meurt à l’automne de 1674, comme rêvent de mourir tous les hommes et comme meurent les patriarches, entouré de sa femme et de ses enfants et, dehors, de ses ouvriers, de ses contremaîtres et de ses palefreniers, ceint de ses plantations, des horizons qu’il n’a pas cessé de scruter sa vie durant, de la Terre qui est en train de prendre dans l’imagination des hommes sa forme définitive, des étoiles et des astres à l’insoluble mystère, et aussi du ciel auquel il n’a pas toujours eu envie de s’intéresser, lui préférant l’univers plus riche mais plus dur de l’humanité tout entière. »

Ainsi se clôt le roman de Charif Majdalani, à l’honneur de notre site, ce week-end

Des vies possibles,  Charif Majdalani, roman, Ed. Seuil, janvier 2019,  188 pp

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *