Vade Mecum pour L’Islande … à vos Skyrs et périls

Voici, comme promis, la suite du récit enclenché la semaine passée:

Commet parler d’une ville qu’on n’a pas visitée?

Pour mémoire:

Nuit de folie à Reykjavik

D’aucuns – futés – ont reconnu l’agence de voyage à vocation mondiale … et écologique, discrètement enfouie sous les  initiales VdM

Sa discrétion reste de mise car elle n’a pu, à ce jour, contacter Iceland Air pour évaluer en quoi elle avait saboté, le dimanche 25 septembre dernier, la journée de huit personnes les contraignant à d’interminables parties de cartes et de Code Names en un aéroport à ce point déserté que nous en étions les seuls occupants ( à trois autres égarés près)

Rappel des faits

Soucieuse de respecter  sa charte active d’éco-responsabilité, Vade Mecum prévoit une liaison aérienne intérieure, liant en 40 minutes l’aéroport d’Akureyri à celui de Reykjavik

Vous vous y présentez à 11 h 30 pour le vol de 13h20, pestant intérieurement du  surcoût imposé par le dépôt des voitures et l’impact écologique de pareille mesure, à 4h48 minutes automobiles de la Capitale

Ne pestant pas encore sur l’amende imposée pour non payement préventif (ou postérieur de 24h) pour l’emprunt du tunnel du<b> VAÐLAHEIÐA

Vade Mecum a omis de vous le signaler

Et c’est alors que se produit l’événement sidérant dont Vade Mecum n’a pu apporter à ce jour que l’expression de son désarroi

Un vent de tempête sévissant depuis le samedi 24 septembre  décide les autorités d’IcelandAir à décaler l’horaire des vols.. et à porter le nôtre à 20h30 . Un retard de 7h10 min. vous l’aurez calculé

Nous suggérons à VdM d’effectuer  par nos propres moyens le trajet vers Rejkavik, étant encore en possession des voitures, faute d’avoir repéré où en déposer le clefs   Et pour cause: l’aéroport est désert.

Cette solution nous est refusée, de façon répétée, sous le prétexte que la non-présentation à l’aéroport Akureyri en fin de journée entraînerait la suppression de nos billets de retour du lendemain vers Bruxelles.

Dotée d’humour une correspondante VdM nous suggère de racheter 8 billets à nos frais si nous persistons à gagner R par nos moyens.  La situation est hilarante, en effet.

Et c’est ainsi que se déroule le fiasco intégral d’une longue journée d’attente et de vent, la tempête s’apaisant gracieusement.

Nous ignorons encore qu’il fait doux, qu’il fait beau à R……

Epilogue

Nos plaintes auprès de Vade Mecum n’ont abouti , à ce jour, qu’à du vent… et  l’espoir de nous satisfaire davantage une prochaine fois …

Cinq jours après le retour – et en l’absence de celui de l’agence,  votre dévouée décide d’agir.

Contact pris avec Iceland Air – rapide et aisé  – nous sommes  en mesure de rassurer les futurs voyageurs:  s’il est courant de lier les billets d’un vol intérieur à ceux du retour au pays, il est tout aussi courant de réactiver  ces derniers vu la fréquence des tempêtes ilslandaises. On confirme

Ironie: Les agences de voyages bénéficient d’interlocuteurs attitrés auprès de la compagnie aérienne rendant la démarche encore plus aisée.. On déprime.

Et notre aimable interlocutrice d’Iceland Air  de se désoler que nous ne les eussions pas contactés durant les interminables heures d’attente – affamées d’une buvette fermée –  et de solitude en l’aéroport d’AKureyri.

Et nous de regretter s’être fiés au professionnalisme de l’agence

A sa charte d’éco-responsabilité  (à dire vrai, on n’y croyait pas trop)

Et à une certaine bonne foi du service après-vente…

Puisse-t-elle en effet satisfaire davantage ses clients

En effet.

Apolline Elter

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