Ecomusée du marais salant

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Promesse tenue, je vous emmène à l’écomusée du Marais Salant (Loix – en l’Ile de Ré) pour une visite qui ne manquera pas – c’est le but (jeu de mot facile, je vous l’accorde) –  de… piment.

Proximité de la mer oblige,  composition argileuse du sol aidant, les marais salants se sont mutlipliés en Ré, depuis la nuit des temps, favorisant dès le XVe siècle, l’essor d’une activité florissante: la saliculture. L’activité atteint son apogée au XIXe siècle : les marais salants occupent alors près d’1/5 de la surface de l’Ile, pour une production de 30.000 tonnes l’an. 1850 amorcera le déclin de l’activité, sauvée in extremis de l’extinction par le dynamisme de sauniers, il y a une vingtaine d’années. On estime actuellement la production à 2.000 tonnes par an.

Comment récolte-t-on le sel?

L’eau de la mer contient une certaine quantité de sel.

Il s’agit d’augmenter la densité de cette dernière.

Comment?

Par évaporation naturelle de l’eau. Venant de la mer, l’eau s’écoule dans des bassins, selon un circuit établi qui voit sa concentration en sel augmenter en proportion du parcours effectué. La saturation de l’eau en sel est telle, dans les derniers bassins, qu’elle provoque une cristallisation de ce dernier.

Et la fleur de sel, me direz-vous?

C’est la (fine) couche de cristaux qui se forme à la surface des marais, les jours de (grande) chaleur, l’eau ayant été évaporée par l’action du vent. Il s’agit dès lors de  la récolter , dès qu’elle se forme, et de la poser en tas conique sur le côté du bassin. Vous aurez dès lors compris que la récolte se fait en été, quand l’air est sec et chaud. Vous comprendrez tout aussi bien que l’humidité que nous subissons cet été ne réjouit pas les sauniers…

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 Je vous ai mis l’eau à la bouche?

Je vous invite à consulter le site de l’écomusée: www.marais-salant.com

AE