Les voies de la Littérature nous offrent de belles découvertes
Dernière en date – mardi 3 juin précisément et par le biais des mails FloriHebdo de la Fondation de la Poste – merci Nathalie Jungerman ! – celle d’une écrivain d’origine belge et au tempérament bien trempé, Beatrix Beck (1914-2008)
Attributaire du Prix Goncourt 1952 pour son roman Léon Morin prêtre (Ed. Gallimard), adapté au cinéma par Jean-Pierre Melville en 1961, Beatrix Beck entretint un temps une correspondance avec Roger Nimier (1925-1962)
Nous reviendrons rapidement sur le sujet et la fraîche publication des lettres aux éditions du Chemin de Fer, ( avril 2020, à la suite de la nouvelle édition de Devancer la nuit)
Pour l’heure, penchons-nous sur l’éclectisme et la vocation littéraires de cette maison d’édition indépendante, fondée en 2005, par Renaud Buénerd & François Grosso,
Et le courage affiché de porter sur la scène de l’actualité littéraire des textes méconnus du XXe siècle
Voici, puisé sur le site des éditions du Chemin de fer, le portrait de Beatrix Beck –
Née en 1914 en Suisse, belge par son père, naturalisée française en 1955, Béatrix Beck va d’abord faire de sa vie le matériau de ses livres, de Barny en 1948 à Le muet en 1963. Avec Cou coupé court toujours, elle amorce, en 1967 une « nouvelle manière » qui caractérise tous les livres qui suivront, où la concision du style, la parole donnée à celles et ceux qui ne l’ont pas habituellement le disputent à l’inventivité jubilatoire de la langue et à une belle et généreuse amoralité.
La vie de Béatrix Beck est tout aussi tumultueuse que ses livres.
La suite est à découvrir sur le site des éditions :: www.chemindefer.org
Offrez-vous une belle évasion ferroviaire et la découverte des oeuvres de Beatrix Beck y publiées.
Apolline Elter