Penchée, l’été dernier sur la sainte correspondance d’âme-mitié entre François de Sales (1567-1622) et Jeanne de Chantal (1572-1641) voir billet du 21 août 2017 http://editionsdelermitage.skynetblogs.be/archive/2017/08/22/ame-mitie-8757680.html) , je découvris, avec surprise, le caractère souple, pragmatique, éminemment sympathique du futur saint.
Avec pour devise » Rien par la force, tout par l’amour« , François de Sales était un être de grande tolérance et ses rapports avec les protestants restaient empreints d’un vrai respect. Pas courant pour l’époque.
S’il emploie volontiers le français, c’est pour être mieux compris de ses interlocuteurs. Un côté pionnier que l’on retrouve dans l’heureuse initiative du prélat de faire imprimer ses sermons pour les placarder à travers la ville, distribuer dans les habitations, ouvrant ainsi un large public à la voie de la méditation. C’est ce qui a valu à Saint François de Sales de se voir décerner , en 1923, du titre de saint patron des journalistes ( NDLR et des écrivains), fêté le 24 janvier de chaque année…
Bonne fête à tous les journalistes et écrivains
Apolline Elter
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