11 juillet 1302 quelque 25 000 miliciens flamands, sous la conduite du Comte de Flandre combattent l’armée de Philippe Le Bel, Roi de France, forte, à peu de choses près, du double d’effectif.
Chose remarquable: nos concitoyens gagnent la bataille, trucident Robert d’Artois, commandant de l’armée française et tant qu’à faire, ramassent un demi-millier d’éperons d’or qui orneront l’église Notre-Dame de Courtrai.
De là à fêter l’exploit, il n’y avait qu’un pas: la communauté flamande fait de ce jour estival, sa fête demi-nationale.
Ce qui fait qu’en Belgique, nous avons trois jours de gloire: le 21 juillet, fête nationale, souvent assortie d’une douche, 11 juillet, fête des Flamands, 27 septembre, celle des Wallons.
Ils sont fous ces Gaulois.
Apolline Elter
La vérité historique me pousse à vous révéler que les Français récupèrentleurs épérons, deux ans plus tard, pour la plus grande joie du curé d’une église dijonnaise.
Le jour officiel de la fête de la Wallonie n’est pas le 27 septembre mais le 3eme dimanche de septembre.
Le 27 septembre correspond à la « fête » de la « communauté française » qui n’est pas la Wallonie.