Marcel Aymé (1902-1967) est un esprit libre . Loyal aussi. Fidèle en amiité
Le fabuleux conteur – père de Passe-muraille, des Contes du chat perché, ne tolère pas .. l’intolérance
Et encore moins la bonne conscience qui permet les massacrantes dérives d’épuration à la Libération
Alors, il prend sa plume pour atténuer le sort de Robert Brasillach, dénoncer la misère de Céline
Dès le début de la guerre, il se révolte contre les humiliations cruelles et croissantes à l’égard des Juifs.
» L’écrivain devrait être, non plus le témoin mais la conscience de son temps «
Adaptée par Agnès Akérib, la correspondance de l’écrivain parcourt les décennies 40 et 50, entrecoupée d’extraits d’un article bien assaisonné, paru dans le journal satirique, Le Crapouillot, en avril 1950
La lecture en sera créée, jeudi 4 juillet à 12h30, au Festival de la correspondance de Grignan (Jardin Sévigné) avec Filip Forgeau dans le rôle de Marcel Aymé
Elle est soutenue d’un brillant livret, paru aux éditons Triartis
Marcel Aymé, Pourfendeur du délit d’opinion, Agnès Akérib, Adaptation libre de la correspondance d’après Marcel Aymé, Lettres d’une vie, ©Les Belles Lettres – Paris (2013), Ed. Triartis, 29 juin 2019, 64 pp